Je ne vous infligerai pas mes voeux de très bonne année 2008. Non. N'insistez pas.
Primo parce que ce blog est d'abord écrit pour moi-même et qu'on ne se souhaite pas à soi-même une bonne année. Et quand bien même je me souhaiterais une bonne année 2008, je ne vais quand même pas me l'écrire !
Ensuite parce que je trouve qu'il y a quelque chose de gênant et d'hypocrite à souhaiter la bonne année à la cantonade, c'est à dire à tout le monde, c'est à dire à personne. Cela ne se fait pas. Sauf si je suis le Président de la République, ou bien un fournisseur d'accès internet, ou encore un opérateur de téléphonie mobile. Si vous faites le compte, vous verrez que vous recevez de nos jours davantage de voeux de la part de tous ceux qui ont intérêt à ce que vous restiez en bonne santé afin de continuer à payer régulièrement vos factures et vos impôts, comme en 2007.
Une autre raison est liée au principe de précaution. Je ne veux pas risquer de souhaiter la bonne année, sans le vouloir, à un tueur en début de série, un violeur non encore récidiviste, ou à un dangereux psychopathe qui n'attendrait que l'année 2008 pour passer à l'action.
Enfin, au bout de mon 43ème réveillon de la Saint-Sylvestre, j'avoue une certaine lassitude à prêter le flan une nouvelle fois à la tradition ridicule des voeux de nouvel an. De même que je ne suis pas un chaud partisan des fêtes à dates fixes où l'on se sent obligé de s'amuser en même temps que tout le monde, je goûte assez peu au rituel des voeux aussi spontanés qu'une soirée de réveillon à la télévision.
Allez, à +
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