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Première et deuxième répétition avec l'orchestre Pygmalion lundi et mardi soir, que nous découvrons à cette occasion, en vue de la Générale de ce soir et de nos concerts de vendredi et samedi prochains.
Une équipe jeune, mixte, resserrée, composée de 13 musiciens, jouant sur instruments anciens (violes de gambe à la basse continue, un clavecin, un petit orgue positif, 2 violons et un alto, hautbois et basson baroques).
Nous nous mettons au travail sans préambule. Ils ne nous connaissent pas, nous ne les connaissons pas, mais c'est Bach et la musique qui nous réunissent. Nous parlons la même langue, nous partageons la même passion, nous vibrons de la même excitation. L'alchimie se fait naturellement, de façon presque magique.
Hier soir, en plein travail sur la cantate BWV 118, Raphaël nous refait le coup du "mélangez-vous".
C'est un exercice qui consiste pour chaque membre du choeur de quitter son pupitre pour se mélanger avec les autres. Ainsi, alors que vous étiez confortablement calé chez les basses entre vos deux voisins, qui chantent rigoureusement la même chose que vous, tout à coup vous vous retrouvez entre une soprano et un ténor.
La première fois c'est plus que déroutant. C'est presque traumatisant.
Puis, on s'habitue à écouter les autres pupitres, à leur répondre, à prendre confiance en soi, et à chanter avec encore plus de bonheur.
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