L'une de mes occupations favorites en Normandie, avec les enfants, où nous disposons d'un petit bateau avec moteur hors-bord de 30 cv, est d'aller déposer les 2 casiers avec quelques appâts, et d'aller les relever le lendemain.
En général, nous ne ramenons qu'une maigre pêche composée au mieux d'un ou deux petits tourteaux, quelques araignées, et beaucoup d'étrilles.
Le mieux pour les appâts bien sûr c'est de les pêcher soi-même. Moi je les achète, et cette fois je n'ai pas lésiné, j'ai pris des maquereaux chez le poissonnier, à défaut d'autres possibilités ce jour-là.
C'est peut-être ce qui nous a porté chance.
Le lendemain en effet on a remonté un homard - le premier homard de ma carrière de pêcheur du dimanche - et le surlendemain trois beaux tourteaux. C'était il y a quelques jours, dans le nord Cotentin.
Il fallait voir la mine réjouie d'Emma, ma fille de sept ans - quoiqu'un peu inquiète par l'allure de l'animal, de ses pinces surtout - et celle de son grand frère Martin, quand j'ai extrait du casier le homard bien vivant et d'un beau bleu très foncé.
Cette précieuse prise n'était évidemment pas d'une taille suffisante pour nourrir toute la famille réunie ce week-end là.
Nous avons donc dû acheter deux autres homards beaucoup plus gros pour 75 € afin de pouvoir partager le fruit de notre pêche, sans compter les maquereaux.
Moralité : un petit homard dans les casiers, c'est la ruine assurée !
Allez, à +
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