D'abord accaparé par les JO de Vancouver, ce n'est que vers 22h00 hier soir qu'il me prend l'envie de revoir un bout de "Raison & Sentiments" avec Hugh Grant et Emma Thompson, adapté du roman autobiographique de Jane Austen. Ayant gardé un excellent souvenir de ce film, je me replonge avec bonheur dans cette atmosphère romantique de l'Angleterre du début du XIXeme siècle. Je me laisse prendre au jeu, tout en maugréant contre Arte qui ne met toujours pas à disposition les VO sous-titrées, je reprends beaucoup de plaisir - malgré le doublage - à revoir ce film lorsque, tout à coup, qui je vois dans un second rôle, déguisé en hobereau de quelque province anglaise ? Dr House ! En personne ! En plus jeune d'une quinzaine d'années et tout aussi mal doublé que ses prestigieux partenaires, dans un rôle où on lui a visiblement demandé de jouer tout en nuances et en sobriété si bien qu'on doit se pincer pour reconnaître Hugh Laurie dans le rôle de cet insipide Mr Palmer, lui qui nous a habitué à beaucoup plus de dinguerie depuis. Dès lors, impossible de regarder la fin du film avec le même œil. On attend chacune de ses rares et courtes apparitions avec excitation, on scrute la moindre de ses mimiques comme s'il allait tirer la langue à la caméra. Le simple fait qu'il traverse le champ est un événement qui éclipse au second plan toute tentative maladroite de Hugh Grant d'avouer sa flamme à la belle mais très réservée Emma Thompson (c'est l'argument principal du film !). Le moment le plus comique est sans conteste cette scène où, en pleine nuit, Miss Dashwood alias Emma Thompson, inquiète pour sa sœur malade, vient réveiller Mr Palmer alias Hugh Laurie alias Dr House pour lui demander d'aller chercher un docteur ! Un comble ! Et voilà comment un drame romantique se transforme involontairement en comédie à sketches.
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