Si vous avez déjà regardé au moins une fois la série "24 Heures", vous saurez ce que ressent un type comme moi qui, sans le vouloir, sans le savoir, et sans même le reconnaître, ne peut s'empêcher de tomber irrésistiblement dans l'addiction.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le héros s'appelle Jack Bauer, sorte de fils illégitime de Mac Gyver (les nouvelles technologies en plus) et de James Bond (l'humour en moins). Il est membre de d'une unité spéciale anti-terroriste (CTU en anglais, prononcez "citiyou") basée à Los Angeles, et il lui arrive en 24 heures à peu près tout ce que 007 a dû subir depuis le début de sa carrière !
Pour vous faire le résumé d'une saison type, alors que le Président des États-Unis est menacé d'attentat, des terroristes ont pris le contrôle d'un sous-marin nucléaire et de ses missiles, pendant qu'une autre équipe s'amuse à répandre un gaz mortel un peu partout dans le pays, et que Bauer, en plus de frôler la mort au moins une fois toutes les heures, doit sauver sa fille ou sa femme, prise en otage quelque part, sans oublier de neutraliser le salaud de traître qui sévit à la CTU (attention un traître en cache en général un autre).
Bref, une journée de folie on vous dit !
Dans 24 Heures, vous apprendrez vite que le méchant des premières heures est sous les ordres d'un méchant encore plus méchant, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on découvre le super méchant vraiment très méchant, chacun d'eux ayant des complicités de plus en plus haut placées au sein de l'appareil d'État.
Dans 24 Heures, les personnages n'ont pas le temps de dormir ni de manger, tant que la sécurité nationale reste menacée. Il ne font jamais aucune pause et quand ils vont aux toilettes, méfiez-vous, c'est sans doute une ruse. En plus de leur job qui consiste à dénouer la crise du siècle sous la pression des événements ou de leurs chefs, ils doivent en général composer avec un problème personnel grave, qui - comble de malchance - peut avoir un lien avec la crise en question.
Bauer ne rit jamais, et sourit rarement. Et le scénario est tellement stressant, que lorsqu'une protagoniste, qui aide Jack Bauer en cachette de ses chefs (un grand classique qui permet au héros d'agir plus vite, sans autorisation, à l'insu de sa hiérarchie et surtout des traîtres qui rôdent) quand une complice donc sort des chiottes et tombe nez à nez avec son chef direct qui lui demande : "Que faisais-tu ?" et qu'elle répond "tu veux un rapport ?", on éclate de rire !
Allez, à +
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