En paraphrasant le jargon des stratèges du monde de l'entreprise, on pourrait dire que pour bâtir son développement personnel, il vaut mieux connaître ses "fondamentaux" et ainsi mieux pouvoir régulièrement s'y référer, s'y ressourcer.
Chez moi, dans mes fondamentaux, il y a la musique, et dans "ma musique fondamentale" il y a Bach.
Bach est pour moi une sorte de médecin de l'âme, guérisseur de mes angoisses, que j'aime visiter de temps à autre, lorsque la vraie vie se faire trop pesante.
J'ai l'impression que Bach n'a jamais été aussi nécessaire qu'aujourd'hui (cf. le succès populaire récent de l'intégrale de ses oeuvres en un coffret de 155 CD !). Il rend la vie plus belle, écoutons-le sans modération.
Mais quant on a la chance de pouvoir pratiquer sa musique, la thérapie est encore plus efficace.
Jusqu'à présent je me contentais de jouer et rejouer indéfiniment le même morceau au piano, au grand dam de ma tribu : le premier prélude du Clavier Bien Tempéré.
Depuis ce mois de janvier, j'ai repris avec bonheur une activité au sein d'un petit choeur semi-professionnel, avec lequel je travaille - en essayant de rattraper à la fois le temps perdu et de grosses lacunes en solfège - trois cantates que je découvre (il y en a tellement que c'est comme un archipel aux centaines d'îles et d'îlots merveilleux !) trois joyaux (BWV4, BWV118, BWV131) dont on ne saurait dire s'il les a composées davantage pour lui-même, pour son travail ou pour la postérité.
"Bach is back in my life"
Allez, à +
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