Sachez garder votre sang-froid en toute occasion.
On a vu des carrières politiques se défaire en quelques minutes pour cause d’emportement excessif sous l’œil des caméras. Or l’excès d’humeur ou d’émotion est très mal accepté de la part d’un responsable politique. On fait souvent l’analogie entre le sport et la politique mais ce qu’on pardonne aussitôt à un champion de tennis qui jette de rage sa raquette après un point raté – et qui lui vaudra en général une amende de quelques milliers de dollars tout au plus – est tout à fait impensable de la part d’un homme politique qui ne pourra jeter son micro sur l’estrade ou éclater en sanglots au cours d’une interview post-électorale sans dégâts politiques majeurs.
De manière générale il vaut mieux montrer que vous savez encaisser les coups durs, accepter la plaisanterie, et vous adapter de façon appropriée à toutes les situations, sans susceptibilité exacerbée, sans sautes d’humeur, mais sans complaisance non plus.
Attention à l’excès inverse qui aurait pour conséquence de faire de vous un froid et cynique calculateur sans scrupule comme ces « décideurs » qui veulent absolument nous faire croire que chaque péripétie ou événement les concernant font partie d’un plan établi à l’avance, disposant à chaque fois d’une option secrète pour s’en sortir. Comme cet adversaire de parties d’échec de mon adolescence qui prétendait après chaque prise de pièce qui l’affaiblissait pourtant un peu plus à chaque fois : « c’est dans mon plan » pour se retrouver mat in fine, sans pouvoir s’empêcher de répéter « c’est dans mon plan » une dernière fois, comme si le fait de perdre une partie lui donnait un avantage sur la suivante.
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